ATTENTION, ÇA BRÛLE !
Malgré les apparences, je n’ai pas brûlé mon exemplaire de « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury. Les éditions Folio ont eu l’idée de cette jolie mise en page pour coller au sujet de ce classique indémodable.
Fahrenheit 451 : température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans ce livre publié en 1953 aux états-unis, Ray Bradbury raconte l’histoire d’une société dans laquelle l’acte de lecture est prohibé par la loi. Un corps spécial de pompiers est dédié au fait de brûler les livres, afin de veiller à la tranquilité d’une société entièrement manipulée par la télévision et les médias de masse. Montag, un des pompiers de la brigade, décide de sauver la littérature et l’imaginaire, et devient un criminel pourchassé.
“[…] – Qu’est-ce qui s’est passé ?
– On a brûlé un millier de livres. On a brûlé une femme.
– Et alors ?
…
– Tu n’étais pas là, tu ne l’as pas vue. Il doit y avoir quelque chose dans les livres, des choses que nous ne pouvons pas imaginer, pour amener une femme à rester dans une maison en flammes; oui, il doit y avoir quelque chose. On n’agit pas comme ça pour rien”
Ce livre m’a captivé. Son histoire rappelle la bibliothèque d’Alexandrie, les autodafés nazis, et sonne encore d’actualité aujourd’hui. Non, on ne brûle pas les livres, mais ces derniers sont classés en biens non essentiels, leur consommation marginalisée au profit des séries Netflix.
Après « 1984 » et de « Fahrenheit 451 », quel autre classique de la science fiction me conseilleriez-vous de lire ?